La

Stupéfaction

Peter a fait un AVC, Fred est en burn-out, et Mathilde vient de vivre la rupture brutale d’une relation toxique. Si les histoires et les personnalités sont différentes, les trois ont vécu la bascule dans un autre espace-temps qu’entraîne ce type d’événements. Comment, dès lors, retrouver le goût du désir ? La Stupéfaction n’est pas une ode à la résilience, encore moins un manuel de développement personnel. Ce n’est pas non plus du théâtre documentaire même si des expériences bien réelles ont nourri le travail de Marie Provence.
Dans un lieu qui reste indéterminé, Peter, Fred et Mathilde vont partager leurs récits et leurs silences, non sans autodérision ni légèreté. Si le plateau est quasi vide, nous comprenons qu’autour se trouvent des espaces qui sont ceux de la nature, de la poésie et de la musique qui vont aider à retisser des liens, à se reconstruire avec
les autres. Notre imaginaire flotte avec celui des personnages dans un univers qui ne cherche pas à nier la vulnérabilité mais qui permet, petit à petit, de retrouver un horizon.